![]() ![]() |
Page 513
|
The amount of rock in any one iceberg is, however, probably small, so that it is not generally noticeable in the bergs which reach the lower latitudes, at least in those parts of the bergs which extend above the water level. Holland (1877), as quoted by James D. Dana (Manual of Geology, Fourth Edition, 1895, p. 252), states that most of the Greenland icebergs are clean, but "now and then one is seen with bowlders upon it, and here and there small bergs that are quite covered with stones and gravel." . . . The Greenland glaciers, extending from the great ice cap down the valleys which notch the margin of the interior up and, as described by other observers, do not carry a great amount of rock debris, and most of this is embedded in the lower part of the ice. When these glaciers extend into water sufficiently deep for icebergs to break off, most of the debris would thus be in the basal part of the ice and, since but one-ninth of the mass of floating ice extends above the water level, most of the debris in a berg standing 50 to 100 feet above the surface of the sea would at first be far below the depth at which a ship's hull would encounter it. With the melting of the ice as it floats southward, the rock fragments are released and dropped to the sea bottom. The most distant of this glacionatant deposition is said to take place about the banks of Newfoundland, or between meridians 44 and 52 and north of parallel 40° 30'. Some of the rock is probably carried still farther south, especially in such a year as 1912, when the icebergs are reported as having been seen much farther south than is customary. It is thus quite possible that rock masses may have been embedded in the berg which the Titanic encountered. While most of the debris is probably embedded in the basal part of such ice masses, melting of the part of the ice exposed above the water would cause the basal part to be gradually raised toward the surface. Moreover, the tilting of icebergs from their original positions results from the change of the center of gravity, due to disruption and unequal melting of different parts of the mass. Such bergs are also known to turn over, so that even though the upper part of the berg were at first free from rock debris, the rock-shod part might be brought up to a level where a ship's hull would encounter it. |
La quantité de roche dans un iceberg est cependant probablement petite, de sorte qu’elle n’est généralement pas perceptible dans les icebergs qui atteignent les latitudes inférieures, au moins dans les parties des icebergs qui s’étendent au-dessus du niveau de l’eau. Holland (1877), cité par James D. Dana (Manual of Geology, quatrième édition, 1895, p. 252), affirme que la plupart des icebergs du Groenland sont propres, mais que « l’on voit de temps à autre sur ceux-ci de petits icebergs couverts de pierres et de gravier. » Les glaciers du Groenland, qui s’étendent de la grande calotte glaciaire vers les vallées qui entaillent le bord intérieur et, comme l’ont décrit d’autres observateurs, ne transportent pas une grande quantité de débris rocheux, et la plupart de ces débris sont enfouis dans la partie inférieure de la glace. Lorsque ces glaciers s’étendent dans des eaux suffisamment profondes pour que les icebergs se séparent, la plupart des débris se trouvent donc dans la partie basale de la glace et, étant donné que seulement un neuvième de la masse de glace flottante s’étend au-dessus du niveau de l’eau, la plupart des débris d’un iceberg situé à 50 ou 100 pieds (15 ou 30 m) au-dessus de la surface de la mer seraient d’abord bien en deçà de la profondeur à laquelle la coque d’un navire se heurterait. Avec la fonte de la glace qui flotte vers le sud, les fragments de roche sont relâchés et déposés au fond de la mer. Le dépôt glacionatant le plus éloigné aurait lieu sur les rives de Terre-Neuve, ou entre les méridiens 44 et 52 et au nord du parallèle 40° 30'. Une partie de la roche est probablement transportée encore plus au sud, surtout en 1912, année où les icebergs auraient été vus beaucoup plus au sud que d’habitude. Il est donc tout à fait possible que des masses rocheuses aient été incrustées dans l’iceberg que le Titanic a rencontré. Bien que la plupart des débris soient probablement enfouis dans la partie basale de ces masses de glace, la fonte de la partie de la glace exposée au-dessus de l’eau ferait en sorte que la partie basale serait graduellement soulevée vers la surface. De plus, le basculement des icebergs à partir de leur position d’origine résulte du changement du centre de gravité, dû à la perturbation et à la fonte inégale des différentes parties de la masse. De tels icebergs sont également connus pour se retourner, de sorte que même si la partie supérieure de l’iceberg était d’abord libre de débris de roche, la partie de roche saillante pourrait être portée à un niveau où la coque d’un navire la rencontrerait. |
![]() ![]() |
Page 513
|